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Sécurité

 

Alors que la Ville de Genève peut compter sur 200 agent.e.s de la police municipale (APM), force est de constater que sa mission et les compétences requises y relatives demeurent confuses. Il en découle un débat sur le type de formation nécessaire (les APM devraient-ils posséder un brevet fédéral, etc.), sur la question du port d’arme alors que les périmètres de son action sont loin d’être clairs ou encore sur le risque de créer un doublon avec l’Etat. Voilà plusieurs années que la problématique est réfléchie à l’envers. Il apparaît, en effet, plus juste de se pencher sur les périmètres de la mission pour ensuite savoir quel est le type de formation adéquate et si le port d’arme est nécessaire ou non. Les agent.e.s municipaux.ales doivent assumer une mission complémentaire à celle de leurs collègues de la police cantonale. Il faut en faire une police de proximité, proche de la population, capable d’aller à la rencontre des populations pour faire davantage de prévention, de dialogue social plutôt que d’assumer des tâches purement sécuritaires qui sont dévolues à la police cantonale.

 

La sécurité ne peut pas se distancer de la prévention. Sans prévention, nous ne parviendrons pas à traiter les problèmes à leur racine. Difficultés financières, manque de structure familiale, décrochage scolaire ou encore manque de perspectives futures sont des facteurs qui peuvent amener à de la violence. 

 

Enfin, il est grand temps de repenser la politique de la drogue de la Suisse. Oui, il s’agit ici d’une compétence principalement fédérale. Mais la Ville de Genève doit soutenir les projets visant à repenser la politique répressive de la drogue qui ne mène à aucune solution. 

 

Je m’engage, avec les Socialistes, à :

 

  1. Contribuer à une réflexion globale, en lien avec les Communes et le Canton, sur les missions de notre police municipale ; 

  2. M’opposer à la vidéo-surveillance ou vidéo-protection ; 

  3. Développer et soutenir les structures d’accueil pour les femmes battues et/ou victimes de traite d’êtres humains ;

  4. Augmenter le nombre de travailleur-euse-s hors mur afin de renforcer la prévention et la prise en charge des problèmes de chacun-e ; 

  5. Soutenir la mise en place d’une nouvelle politique de la drogue basée sur le principe des 4 piliers ;

  6. Mettre en place un observatoire des violences afin de lutter contre les discriminations.

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